Chronique de Fourcés : Un aperçu historique

Kleine Chronik – Das Leben in Fourcés im letzten Jahrhundert

Au début du 19ème siècle, Fourcés était un village important avec plus de 1100 habitants et une multitude d’artisans et de commerçants. D’après la population enregistrée le 18 avril 1891, la commune comptait « 775 individus dans 209 maisons et 210 ménages ». Actuellement, Fourcés ne recense plus que 277 habitants (enquête de 1999), bien qu’un magasin d’alimentation et divers services ainsi que cinq artisans soient encore présents.

La Nationalgarde

La création de la Nationalgarde a été annoncée le 24 août 1791, sur la « Place d’Armes de Fourcés », permettant aux gardistes de prêter serment de fidélité au royaume avec la déclaration suivante : « Je jure fidélité au Roi des Français, à l’Assemblée constitutionnelle, et obéissance aux lois du royaume ». Lors de la conscription de 1828, sur 11 appels, il y avait 8 exemptions à Fourcés. Les raisons d’exemption incluaient une taille inappropriée, car seuls les hommes mesurant entre 1,50 m et 1,70 m étaient éligibles, ainsi que d’autres motifs d’inaptitude liés à des problèmes de santé ou de stature. Des exemptions étaient également accordées aux « illégitimes », aux « fils de vieillards de plus de 70 ans », à ceux présentant des malformations aux pieds ou des problèmes rhumatologiques.

Santé publique et propreté

Consultation du 24 mai 1832

Il a été décidé de créer un Conseil de la santé publique, comprenant Joseph L., Jean F. et Bernard L., médecin à Fourcés, pour surveiller la propreté de la commune, étant donné la saleté causée par les tas de fumier, les eaux usées et les latrines déversant dans les rues.

LIRE AUSSI  Abbaye Cistercienne de Flaran

Consultation du 13 juin 1841

Il a été décidé d’éliminer au plus vite les tas de fumier présents sur la place publique, ainsi que l’accumulation de compost, et de commencer à aplanir le centre du village pour faciliter l’écoulement des eaux malodorantes, considérées comme une menace pour la santé publique.

Responsabilités des citoyens

Ordonnance du 12 janvier 1859

Pour remédier au manque de civisme en matière d’hygiène publique, il a été ordonné :

  1. Chaque propriétaire ou locataire doit balayer la moitié de la rue devant son domicile, commerce, cour ou jardin.
  2. Aucun déchet ne doit être jeté devant la propriété d’un voisin ; les déchets doivent être accumulés le long de sa propre propriété.
  3. Le balayage doit être effectué chaque jeudi et samedi avant 8 heures du matin. En cas de non-respect, le balayage sera effectué d’office aux frais des propriétaires et locataires.
  4. Les propriétaires et locataires ne peuvent s’approprier les boues, déchets et excréments présents sur les voies publiques, qui sont uniquement la propriété de l’agriculteur.

Problèmes d’animaux errants

Consultation du 17 septembre 1848

Face aux dommages causés par les cochons errants dans le village et sur le pavage récemment rénové, il a été décidé d’imposer une amende de 5 jours de travail pour chaque animal, à la charge de son propriétaire, pour les réparations des routes communales. Cette amende est doublée en cas de récidive et doit alors être payée en espèces.

Comportement inapproprié

Ordonnance du 28 juin 1857

Suite aux plaintes concernant l’indécence de certains jeunes se baignant dans la rivière à des endroits visibles depuis le village, il a été ordonné :

  1. Il est strictement interdit de se baigner en journée à proximité du village. Tous les endroits trop proches, notamment les méandres de la rivière, sont concernés par cette interdiction.
  2. Le garde-champêtre sera chargé de veiller à l’application de cette ordonnance.
LIRE AUSSI  Escambi'Art : Une saison d'activités variées
Sophie Dupont

La Route des Domaines Viticoles

L’Engagement de l’Association Arrébiscoulà pour le Village de Fourcés

Laisser un commentaire